Emmanuelle Thomas

Avec mon expérience de vie : J'ai expérimenté pendant 12 ans l'univers de la fonction publique, puis la reconversion professionnelle, la création et la gestion d'entreprise tout en étant maman solo. Le sens, la reconnaissance de mon rythme et l'organisation sont mes clés.

Avec mes compétences d'accompagnante et de créatrice web reconnues et développées grâce à mes formations, et surtout grâce aux nombreuses expériences auprès de mes clientes depuis 3 ans.

Avec ma sensibilité dans laquelle mon potentiel prend sa source. Je fais mes choix, j'accompagne et je créé avec le coeur, voilà toute la différence.

J'ai souvent entendu, petite, que j'étais "TROP". J'ai donc intégré qu'être moi-même était trop et ne correspondait pas à ce que l'on attendait de moi. Je me suis donc enfermée vers 8 ans dans le moule des gens qui, pour se sentir aimés, doivent plaire et faire plaisir, sans dépasser. Et je me suis perdue en mettant le couvercle sur toute une part de moi, dont mes émotions. Cette petite fille, je la reconnais aujourd'hui et j'ai tellement d'empathie pour elle.

En grandissant, j'ai développé cette dépendance affective car finalement, je ne savais plus qui j'étais. J'existais juste dans le regard de l'autre. Les besoins de sécurité et de stabilité étaient pour moi la clé de mon bien-être, et bien sûr, je les ai trouvés à l'extérieur, non à l'intérieur... A l'intérieur, je me sentais insipide, sans saveur, inintéressante, fragile, dans l'incapacité de.

Après mon bac, j'ai commencé une fac de psycho, car c'était vraiment ce que je souhaitais faire : accompagner l'Autre vers une meilleure compréhension de lui-même et un mieux-être. Me sentant fragile et incapable de surmonter les défis, j'ai opté ensuite pour une fac d'histoire, plus tranquille. Là a été ma 1ère "erreur" de parcours, guidée par mes peurs et non par mon coeur. Mais tout est parfait.

De fil en aiguille, j'ai ensuite suivi la voie de la documentation et réussi un concours de la fonction publique. Pas celui que je voulais, mais tant pis. C'étais mieux que rien ! Je me suis donc retrouvée à Paris, au centre de documentation de l'école militaire. Comme je suis consciencieuse, engagée et que je suis de nature optimiste, je me suis investie... Et pendant 12 ans, à Paris puis Bordeaux, j'ai fait du mieux que j'ai pu dans la grande cour de la Fonction publique : j'ai fait ce que l'on attendait de moi.

A cette époque, j'ai eu mon 1er enfant. Sa naissance a été le point de départ de mes questionnements, avec les grandes questions centrales : Qu'est-ce que je souhaite pour ma fille ? Qu'elle soit épanouie tout en étant elle-même. Oui mais, l'es-tu toi ? Comment lui montrer le chemin si tu ne l'es pas toi-même ? Et de ce postulat, a découlé 10 ans de réflexions, de lectures, d'ouverture à d'autres systèmes de pensée... Mon fils est né 3 ans plus tard, ce qui en a rajouté une couche.

En 2016, j'ai commencé une thérapie qui durera 6 ans. J'y ai fait de nombreuses découvertes sur moi, sur mes relations, sur ma manière de voir la vie, sur mes capacités. L'une des grandes révélations qui m'a donné un grand coup de pied au c** : mon hypersensibilité et ma neuroatypie ou haut potentiel ou douance ou zébritude... Il y a tellement de termes pour décrire ce sujet complexe. En tous cas, de mon côté, ça a été un électrochoc : Wow ! Alors j'étais peut-être capable de faire des choses moi aussi ? Cela faisait 3 ans que ma psy m'en parlait. J'ai mis 3 ans à entrevoir la possibilité que. C'était tellement loin de la vision que j'avais de moi.

Forte de cette nouvelle donnée et poussée par des relations difficiles avec ma supérieure hiérarchique (La victime appelle le bourreau), j'ai ainsi pris la décision de quitter la fonction publique. 10 mois de relances et de justifications pour qu'on m'accorde le droit de quitter avec une rupture conventionnelle. Parallèlement, je suivais des formations en webdesign, en webmarketing et en aromathérapie. Pourquoi, parce que j'avais pris conscience que ma reconstruction passerait par le bien-être et par la créativité, jusque là enfouie en moi profondément.

Et comme un changement en appelle un autre, la séparation est arrivée très vite ensuite, et m'a plongée dans un vaste champ de ruines intérieures. C'est fort, mais c'est exactement ce que j'ai vécu à l'intérieur, sans pouvoir l'exprimer à qui que ce soit. Aujourd'hui, je suis encore en deuil. J'ai aimé et je reconnais cette partie de ma vie. Je n'en serai pas arrivée là sans elle.

J'ai été en rééducation globale. Après notre séparation, je me suis retrouvée comme à 15 ans, complètement paumée. J'ai appris à vivre seule, à connaître/reconnaître mes besoins, à faire la paix avec mes parts d'ombre, à reprendre confiance, à accepter le rejet... Tout ça est en cours et le sera toujours. Je dirais que je suis en cours de reconnexion, et que je suis fière du parcours accompli. Les personnes qui ont été présentes ne diront pas le contraire...
Mes clés : le soutien et l'amour.

J'ai appris à être maman solo. Mon plus gros défi : retrouver confiance en moi tout en faisant face à la culpabilité.
Ma clé : l'amour.

J'apprends à ÊTRE, à vivre l'instant présent et à lâcher prise. Je ne suis plus dans la planification de tout pour me sentir en sécurité. J'accepte que la temporalité est différente pour chacun. Je lâche le contrôle. J'accueille la spontanéité et l'intuition dans ma vie, de plus en plus. J'ai appris que la vie t'amène ce dont tu as besoin pour évoluer quand tu es prêt.e.
Ma clé : Il faut le croire pour le voir : la Foi

J'assume la responsabilité et tire les conséquences de mes manquements/erreurs : Si j'avais su gérer mes émotions dans les situations de conflit, cela aurait été différent. Oui, mais ce qui est fait est fait. "J'ai fait du mieux que j'ai pu à ce moment-là, avec les outils que j'avais et le niveau de conscience du moment", comme chacun d'entre nous. L'un des moyens que j'ai trouvé pour m'améliorer et évoluer sur cette question, c'est de suivre la formation de Communication NON Violente. Je m'éduque...
Mes clés : l'acceptation, le besoin de grandir et l'amour.

J'ai appris à vivre l'entrepreneuriat, à devenir entrepreneur. Car c'est une école de la vie +++. C'est tellement bousculant, les enjeux sont tellement différents, les apprentissages sont tellement nombreux ! Aujourd'hui, c'est un mode de vie et je m'épanouis de plus en plus. Un grand merci à tous mes "coachs" auprès de qui je grandis et à mes clients qui me font confiance.

J'ai créé mon entreprise il y 1 an et demi, et j'y mets tout mon coeur.

Ce qui me meut : la satisfaction de mes clients et le sens : J'aide les entrepreneures du bien-être à diffuser leur message et à faire du bien autour d'elles. Diffuser l'amour, c'est ce qui compte pour moi. Non non, je ne vis pas dans le monde des bisounours, bien au contraire... Mais je pense que l'amour est à la base de tout.

L'année 2024 est l'année de la stabilisation.

Mes clés : le réseau, le soutien, l'amour

Enfin, j'apprends à assumer cette relation d'amour atypique que je vis avec mon québécois, Rodrigue le Pirate, qui met dans ma vie des milliers de couleurs. Il a été un appui bousculant, me permettant de traverser les tempêtes tout en allant atteindre les côtés les plus sombres de qui je suis, avec grand amour. Je suis allée chercher en cet artiste multi-potentiels le feu de la créativité, la reconnexion au corps, au coeur, à la spiritualité... A mon essence. Avec cet homme, j'ai changé de perception sur la vie, je me suis ouverte à plus grand. Et j'ai constaté que tout est possible, il suffit d'avoir la Foi. La distance qui nous sépare était jusqu'à aujourd'hui nécessaire pour nos reconstructions respectives. Elle ne nous a pas empêché de créer un livre en co-création, d'entreprendre le long chemin de Compostelle, et de s'accompagner dans nos changements de vie. A suivre...
Mes clés : la Foi et l'Amour : Faisons confiance, "tout est toujours parfait."